Lyguô - la Lagonie

Carte :

Carte:

Nom : Lyguô en lagonais (sétolais) ou Lagonie en français
Langue officielle : le lagonais (sétolais)
Capitale : Yô, cité impériale


Population : 82 523 000 habitants
Superficie : 357 675 km²
Densité : 230.7 hab/m²

Système Politique
Le système institutionnel lagonais est particulier. Il faut en fait considérer qu'il y a trois voire quatre pays qui en composent un seul. Chacun d'eux possède son régime, néanmoins soumis à l'autorité de l'empereur des peuples Laï. L'empereur élit lui-même le chancelier sur qui repose le pouvoir exécutif.

Les trois pays formant la Lagonie sont :
Layûn (monarchie constitutionnelle)
Lapera (régime totalitaire)
Lamonô (démocratie)

La stabilité politique de la Lagonie repose sur l'équilibre de ce système politique. En cas de violation par un pays-région, une expédition punitive est organisée par les deux autres.
Tous les lagonais sont considérés comme descendant de Hogai et Teisunɩ̀, deux figures mythologiques que l'on retrouve sur le drapeau du pays. Les grandes dissensions qui expliquent cette scission de la Lagonie en trois parties s'articule autour de la question de la religion.

Empereur : Sa majesté le prince-empereur Doelya II (14 ans), fils du défunt Doêmon. Il acquerra le titre d'empereur à sa majorité.
Chancelier : Mr. Igare Liublà
Religions : ôkirin (culte de l'âme) et Jî (jihisme) majoritairement.

Monnaie : Li (£i) , 0.90£i = 1€

Drapeau :

Drapeau:

Wow, j'adore le drapeau! <3 Tu peux nous en faire une petite explication?

J'aimerais bien voir les différentes régions sur la carte

Merci

Le drapeau est aux couleurs de la royauté. Le loup et l'ours sont d'origine mythologique, ils symbolisent les figures de Hogai et Teisunɩ̀, desquels découlerait le peuple Laï. La couronne ou ceinture de lauriers est l’emblème de l'empereur. L'aspect mythologique et royal sont étroitement liés, c'est ce qui in fine légitime l'union autour de l'empereur de l'ensemble des peuples Laï et qui doit supplanter les conflits religieux.

@Fairy, les différentes régions y sont délimitées, par les traits rouges/marrons.

Carte des trois régimes/pays constituants la Lagonie :

Spoiler:

C'est intéressant, la différence de régime aussi. Toutefois je ne sais pas si au sein d'un même état, une région totalitaire côtoyant une démocratique et une monarchie constitutionnelle sera facile à gérer.
Hâte d'en savoir plus ;-) voisin

C'est le but, avoir de multiples rebondissements

Voici la carte du réseau routier :

Spoiler:

Le Jihisme :

Le Jihisme est la religion d'état du Lapera, le régime totalitaire. Elle est obligatoire à tout habitant de Lapera. Le chef du régime n'est autre que la figure la plus importante du Jihisme, sorte de Pape.
Cette religion n'est pas originaire de Lagonie, ces origines temporelles et spatiales sont lointaines. Elle apparut en Lapera durant l'époque des royaumes Laï combattants de 300 ans, apportée vraisemblablement par des moines en exil. Le royaume, ravagé par la guerre offrait un lieu d'asile idéal : à la fois éloignés des persécutions qu'ils subissaient dans leur contrée d'origine et libre de prêcher le Jihisme à ces populations désespérées et meurtries par ces longs et terribles conflits. La religion finit par se propager dans tout le Lapera, jusqu'à devenir la religion de tous les Laï Péréens.

Description du culte : Le culte vénère la figure de Hi (transcris aussi en : Ji , Bi) le jour et Yû (autrement Gû, Hû) la nuit.

Il est symbolisé comme suit :


Peut-être arriverez vous à déduire sa signification ?

Hi est l'entité suprême créatrice et destructrice de toute chose. Il créa d'abord la substance du néant, puis de la substance les étoiles, et des étoiles les âmes auxquelles Il ajouta l'eau et de la terre^[1] qu'Il venait de créer. De cela naquit les êtres vivants (Nyang Mei) et les Hommes (Hi Ban). Sa création fut Sa plus belle, Il décida alors de créer les fils et la filiation, à partir de l'Homme lui même. Des Hommes cinq furent de Lui, et chacun guida un groupe qui formèrent alors les premières sociétés humaines.
Néanmoins, Il s’aperçut que l'Homme ne pouvait vivre en harmonie^[2] seul. Il envoya alors aux humains par ses fils le Sen Hou, les écrits de l'harmonie que tout homme devait suivre. Ses fils, rejoignirent les cieux après 9000 jours et 9001 nuits et laissèrent les Hommes avec les écrits de l'harmonie. Néanmoins, au bout de quelques générations, certains Hommes négligèrent les écrits et d'autres les suivirent à des degrés différents. Les cinq fils de Hi furent alors réincarnés, accompagnés des Bing Ma, guerriers des cieux, gardians de l'harmonie. Les pêcheurs subirent le courroux des cieux tandis que les pieux furent épargnés. Pour cela, les Hommes furent classés en cinq groupes, allant des moins aux plus pieux, et chacun des groupe fut attribué à un de Ses fils. Seul un groupe eût le droit d'échapper au courroux des cieux. Les autres, furent condamnés à redevenir eau et terre, tandis que leurs âmes furent réincarnées dans de nouveaux hommes. Les moins pieux sont devenus les Nûan, du nom du premier fils de Hi, le deuxième les Kan, du nom du deuxième fils, et ainsi de suite vinrent les Hê, Jû et les Teng, des moins aux plus pieux.

A chaque classe (Fi) ses écrits, dictant les lois et commandements à suivre par ses individus.

La classe des Teng est la classe des pieux, les individus la formant sont récompensés de leur vie précédente, caractérisée par une foi sans faille. Il commandent les autres Fi en société, lesquelles dévouent leur vie pour les Teng.

La classe des Jû est celles des Hommes qui ont été aussi pieux, mais qui ont fauté dans leur vie précédente, de manière légère mais répétée. Il obéissent aux Teng mais commandent les autres Fi.

La classe des Hê est celles des Hommes pieux qui ont lourdement fauté dans leur précédente vie, et qui se sont repentis, en conséquence de quoi ils furent condamnés à une vie de moine reclus, auxquels fut proscris l'amour charnel et la filiation.

La classe des Kan est celle des Hommes peu pieux, n'ayant que peu suivi le livre de l'harmonie dans leur précédente vie. Ceux là sont condamnés à une vie de labeur, soumis à la volonté de leur maître les Teng. Leurs maîtres sont néanmoins dans l'obligation de leur fournir le gîte et le couvert en échange de leur labeur.

La classe des Nûan est celle des misérables, n'ayant eu aucune foi dans leur vie précédente qui ont dénigrés l'existence de Hi. Ils sont soumis aux Teng et aux Jû. Leurs maîtres ont la seule obligation du couvert.

Le choix de la classe (Fi) est fait par filiation, un fils de Teng est un Teng, seuls les âmes changent de Fi, à la seule exception de la classe des Hê, dont les membres sont choisis à la naissance parmi les Kan et les Nûan, selon le rituel sacré du Dong Hô.

Les maîtres ont le droit de vie ou de mort sur leurs sujets, et punissent les inférieurs selon les lois de leur livre respectif.

[1] à comprendre au sens de matière organique.
[2] Harmonie : en accord avec les lois inscrites dans les écrits.


Vous pouvez donc comprendre que le Jihisme est quelque peu incompatible avec une société démocratique prônant les droits de l'Homme. Je décrirai plus tard la seconde religion importante du pays, le culte des âmes, plus pacifique et compatible avec une société moderne occidentale, mais aussi comment le jihisme est perçu dans les autres contrées de Lagonie, et quelles problématiques il engendre.

Le culte des âmes :

Je vais être bref.

Le culte des âmes est beaucoup plus soft que le Jihisme. Il n'impose aucune contrainte ni vénération obligatoire. Il est majoritaire en Layûn et Lamonô.
En lagonais (sétolais), le nom de cette philosophie est Ôkirin. Il considère que l'univers tout entier est une entité animée, et que toute chose mouvante (comprendre vivante) possède une infime partie de cette âme.

C'est un résumé "grossier" des premiers préceptes du culte. Les Laï Monéens et Laï Unais les plus croyants sont pacifiques. Néanmoins, le culte n'est pas très présent chez les élites Laï Unaises, en vouant un plutôt envers l'empereur. Il est plus présent chez les Laï Monéens ; le Lamonô est d'ailleurs la contrée la plus ouverte culturellement et idéologiquement, et la plus pacifique.

Autres religions : il peut y avoir vers les zones frontalières des adeptes de cultes étrangers, notamment de Lerya, Titasia et Lysithéa.


La royauté en Lagonie :

Elle est au cœur du pays ; il y a un roi par contrée et un empereur pour tous les Laï. Les trois rois restent des figures secondaires, notamment au Lamonô, démocrate et égalitaire et très secondaire au Lapera, où aucune hiérarchie n'est établie au sein de la classe des Teng. De plus il y représente l'empereur, une figure non jihiste, donc par essence rejetée. Le roi de Layûn est lui relayé au second plan par l'existence même de l'empereur. La monarchie s'articule tout de même autour du roi de Layûn quand il s'agit de question intra-Laï Unaises. Il est le chef du parlement et du gouvernement de Layûn.

A quoi servent-ils alors ?
Leur rôle est d'entretenir la lignée de l'empereur, de manière cyclique. Ainsi la mère du prince-empereur présent, Doelya II, l'impératrice régente Juyheri ed Lamonô  (Dame Juhérie de Lamonie) est issue de la famille royale Laï Monéene.


Le rôle de l'empereur :

Il n'est pas figuratif. Il nomme tout d'abord le Chancelier : un candidat est présenté par chaque contrée, le choix lui revient, sans prendre en compte la question cyclique. Néanmoins cela se fait plus par tradition, en réalité, l'empereur possède le droit de nommer n'importe quel citoyen au plus haut poste civil. Il possède également la liberté de le réprouver quand il le désire.

Le pouvoir exécutif n'est que délégué au Chancelier. Libre à l'empereur de légiférer, sans consulter l'assemblée des peuples Laï par ailleurs.
Les seuls moyens d'annuler une loi promulguée par l'empereur sont :
- une motion de censure recueillant plus de 2/3 des suffrages de l'assemblée
- le droit de Véto du Chancelier, pouvant être appliqué pendant deux semaines après une éventuelle destitution par ordre impérial.
- l'opposition de deux des trois rois de contrée
- un suffrage universel recueillant plus de 66% des voix
Ces critères ne sont exécutables que pendant 1 mois suivant la promulgation de la loi.

Tout de même, le pouvoir exécutif est généralement exercé par le Chancelier du fait de l'image que l'empereur doit représenter pour les Lagonais. C'est une figure quasi-divine, légendaire. Ses apparitions publiques sont rares, tout comme ses prises de paroles. Son rôle est d'unifier trois contrées en opposition totale, la marge d'erreur est maigre, l'image qu'il renvoie est donc essentielle.
Celui-ci vit dans le château Yôen, vaste monument mélangeant les styles et influences. Son architecture est extrêmement imposante, tout est pensé dans la démesure. Le domaine est totalement coupé de l'extérieure par des kilomètres de terrain surveillés. Le trône se situe dans la partie centrale, dans une pièce imposante et quasi-légendaire.

Les richesses sont très visibles sur les membres de la famille royale, encore pour une question d'image. Si les étrangers peuvent considérés cela comme démesuré, comme un étalement de richesse grotesque, cela reste néanmoins désiré par les lagonais (notamment de Layûn), même si évidemment les pensées contraires sont aussi présentes.
Ainsi l'empereur lui-même porte des vêtements faits des meilleurs tissus du monde, à des prix exorbitants de même que de nombreux bijoux ( tête, oreilles, cou, bras, doigts, jambes etc.) faits des pierres et métaux les plus précieux. Il en va de même des résidences, moyens de locomotion etc.


Le rôle de la chancelerie et de l'assemblée des peuples Laï:

Le Chancelier s'entoure obligatoirement de deux sous-chanceliers : le Chancelier de droite et le Chancelier de gauche, qui doivent être issus des deux contrées autres que celle que représente le Chancelier. Il propose des lois qui s'appliquent à l'ensemble de la Lagonie. Elle sont votées par l'assemblée des peuples Laï.
Celle-ci est constituée de 800 "élus", 200 pour chaque contrée plus 200 pour le domaine de l'empereur. Chaque contrée est libre du choix des élus, ainsi ils sont élus démocratiquement en Lamonie (Lamonô), choisit par le roi en Layunie (Layûn), parmi les 400 députés du parlement Layunais et enfin choisis sans forme d'élection en Lapérie.


Le domaine de l'empereur :

Cf la carte sur le premier poste. Cette région est sous la juridiction directe de l'empereur. Elle est densément peuplée comme l'illustre le nombre de villes importantes qui y sont présentes (la métropole s'étend au-delà du domaine).
Le pouvoir est délégué au Maître du domaine, nommé par l'empereur. La montée de la démocratie et des libertés individuelles dans le pays (excepté en Lapérie) ont vu naitre une sorte de parlement, formé de citoyens nommés selon des critères prédéfinis, aléatoirement. Celui vote les décrets du maître du domaine, qui lui sont ensuite soumis. Il a la liberté d'en prendre compte ou non, même si la première option est la plus sollicitée dans un effort démocratique.


Prince-empereur et empereur :

Doelya II possède deux titres : celui de prince et celui d'empereur. Il est donc officiellement empereur. Néanmoins, le titre de prince implique la présence d'une personnalité assumant une partie des pouvoir de l'empereur, ici sa mère, Dame Juhérie de Lamonie, impératrice régente. Les décisions de l'empereur sont soumises à son accord. Néanmoins, en cas de désaccord, le Chancelier peut décider tout de même valider la décision de l'empereur.
Le prince-empereur perdra le titre de prince à sa majorité.

Comment s'adresser aux instance dirigeantes de Lagonie :

La classe dirigeante est très codée en Lagonie. Il faut savoir à qui s'adresser selon les circonstances. Sachez que l'empereur à un statut quasi-divin, ses apparitions sont rares. Le Chancelier et son gouvernement s'occuperont de la grande majorité des questions diplomatiques, sous l'autorité de l'empereur.
Les lettres devront s'adresser envers le Chancelier et l'empereur. Oublier l'empereur serait une forme de remise en question de son autorité, et constitue donc une grave insulte.

L'empereur ne recevra les dirigeants étrangers seulement pour les événements d'importance. Il sera encore plus rare de le voir se déplacer hors du pays.

Il ne faut pas non plus demander la présence de l'empereur abruptement, pas d'injonction. Elle doit seulement être suggérée, de manière subtile.

Les ambassadeurs étrangers s'entretiennent avec le Chancelier ou le ministre des affaires étrangères, M. Silla Aviqual.

Les ambassadeurs importants (pour les pays les plus amis de la Lagonie) sont logés dans l'enceinte même du palais de Yôen.


Informations supplémentaires :

Les dénominations du pays seront Empire de Lagonie, encore une fois pour ne pas discréditer l'empereur.

Gentilés :
Lagonie (Lyguô) : Lagonais, Lagonaise ou les Laï
Lamonie (Lamonô) : Lamonais, Lamonaise ou Laï Monéen, Laï Monéenne
Lapérie (Lapera) : Lapérien, Lapérienne ou Laï Péréen, Laï Péréenne
Layunie (Layûn) : Layunais, Layunaise ou Laï Unais, Laï Unaise

Le pays est sensibles aux critiques sur l'empereur, notamment dans la presse étrangère. Il peut y avoir scandale. Il en va de même pour les Jihistes, les critiques de la figure de Hi peuvent entrainer des révoltes, voire attentats.