Négociation Titasia-Lerya pour instituer une Union Falenienne

Malgré le nationalisme leryen et l'influence du MTR, le Parlement de Lerya s'est prononcé hier, comme attendu, en faveur de la politique du gouvernement d'intégration conjointe avec Titasia, l'ancienne némésis du royaume, dans une Communauté, en adoptant la résolution dite de Blaeze-Vilty. Un vote négatif aurait sérieusement hypothéqué l'issue du processus, d'autant plus que le roi Faren III avait également donné son accord, sachant pertinemment qu'un moteur titaso-leryen pèserait très lourd dans les relations internationales, même s'il est traditionnellement plutôt pour un renforcement des relations avec les anciennes colonies.

Dans le même temps, en Titasia, à l'approche des élections parlementaires, le FPT n'étant encore qu'un parti venant de naître, c'est sans surprise que le parlement se prononça en faveur de ce traité.

Depuis la réconciliation entre les deux Etats, il y a maintenant trente ans, les observateurs pensaient bien qu'un rapprochement entre les deux pays était inéluctable.



M. Agravin Blaeze est l'homme à l'origine de ce plan en faveur d'un marché commun Falenien. Cela a étonné dans le milieu politique, car le MTR, son parti, était traditionnellement contre un rapprochement avec l'imposant voisin. Mais le ministre des Affaires Etrangères, est un fin politique, dans la lignée des diplomates leryens du temps de l'Empire et ses idées dépassent de loin le clivage modérés-conservateurs-réformistes. Dès son arrivée au Palais Adamantin, il y a deux ans, il fit valoir que la politique leryenne tournée exclusivement vers son Commonwealth était datée et que l'avenir était le continent de Falena. Il s'en convainquit encore plus lors d'une rencontre un an plus tard, avec Mme Merkas Vilty, son homologue Titasienne.

Elle-même militait depuis son arrivée à son poste pour un accord de libre échange entre leurs deux nations, afin d'aider à impulser la croissance économique, alors morose et de créer une paix durable entre Titasia et Lerya qui étaient des ennemis historiques. Les deux ministres s'entendirent alors sur une déclaration commune portant leurs noms stipulant qu'un cycle de négociations portant sur l'élaboration d'un marché commun aurait lieu tous les six mois à compter du 1er janvier 1999.

Après un an de négociations, ce 3 janvier 2000 doit être l'heure du troisième et dernier round à Alamein, et l'élaboration d'une première mouture du traité, maintenant que les dirigeants et les deux Parlements ont donné leur accord de principe.

-Le 15 Janvier 2000